{TEST} The Bard’s Tale IV

14/09/2019 1 Par Fan Club PlayStation

J’ai comme une envie de jouer, mais à un jeu où je pourrais prendre mon temps. Un jeu où j’aurais tout le loisir de réfléchir à mes actions avant d’appuyer sur la croix (et pas x). Il me faudrait aussi un brin de poésie et de musique non agressive. Un jeu comme ces comptes et légendes qu’on regardait ou lisait tout petit. Comme les livres où vous êtes le héros. Ça tombe bien, j’ai ça sous la main. Il s’agit de The Bard’s Tale IV – Director’s Cut.

Alors c’est quoi The Bard’ Tale IV ? Pourquoi c’est le numéro IV ? C’est quoi son histoire? Suivez le guide, je vais vous raconter une histoire passionnante.

Asseyez vous les petits, papy va vous conter une histoire.

Il faut savoir que le premier Bard’s Tale (D’abord connu sous le nom de Tales of the Unknown) a été conçu et programmé par monsieur Michael Cranford. Il faisait partie des précurseurs du genre dungeon crawler (donjons et dragons si vous préférez). Il fut édité par Interplay Productions en 1985 et distribué par Electronic Arts. Initialement publié sur Apple II, il a également été porté sur Commodore 64, Apple IIgs, ZX Spectrum, Amstrad CPC, Amiga, Atari ST, etc… Un succès dirons nous – The Bard’s Tale fit une apparition surprise sur PlaySation 2 en 2005 –

« The Bard’s Tale a rencontré beaucoup de succès, devenant le jeu de rôle informatique le plus vendu des années 1980 avec 407 000 exemplaires »

Fort de cet engouement l’équipe de développement a remit le couvert l’année d’après avec The Bard’ Tale II : The Destiny Knight et The Bard’s Tale III : Thief of Fate en 1988 -l’épisode 3 était considéré comme le meilleur de la série-

La mission pouvait donc paraitre compliquée pour le studio de développement inXile Entertainment. Se réapproprier cette légende pour la mettre au goût du jour sans trahir les fans c’est risqué. En plus quand on lève des fonds, au travers d’une campagne kikstarter, pour ce projet, les donateurs vous attendent au tournant.

Quand faut y aller, faut y aller !!!

L’aventure débute donc dans la traditionnelle ville de Skara Brae. Celle-ci est sous l’emprise de fanatiques religieux et gare à ceux qui voudrait les contredire, ils seront pendus haut et court. Vous incarnez le héros de cette histoire. Vous pourrez personnaliser votre avatar au travers de sept races (humain, nain, elfe, etc…) et quatre classes (barde, magicien, guerrier ou voleur) -Je vous conseille le barde, grâce à lui j’ai compris pourquoi le jeu est classé PEGI 16. Il lui faut une bonne cuite pour révéler ses capacités- Vous dirigerez la guilde des aventuriers composée de cinq hors-la-loi.

Ne surtout pas oublier de jauger le niveau de l’ennemi

Ce jeu est un vrai jeu de rôle à l’ancienne, au tour par tour (genre que j’affectionne particulièrement, comme dans Dragon Quest). Votre équipe est placée sur une grille de combat de 16 cases, 8 pour l’ennemi et 8 pour vous. Vous devrez vous positionner et vous déplacer judicieusement. Chaque action coûte des points -et quand il n’y a plus de points, ben il n’y a plus d’action- Certaines actions seront plus efficaces selon votre emplacement sur la grille. Par ailleurs ne faites pas systématiquement de l’attaque pure et dure, certains sorts sont parfois plus efficace. Il faudra mûrement réfléchir à vos actions, un vrai jeu d’échec.

Au début ça va

Ensuite il faut s’appeler Kasparov

Vous pourrez évidemment améliorer votre équipe grâce à une sorte d’arbre des compétences. Vous pourrez aussi les équiper au fur et à mesure grâce aux « item » glanés ici et là.

Alors on a quoi dans nos besaces ?

Avec un jeu catégorisé « dungeon crawler » il faut s’attendre à se pommer visiter des donjons. Les explorer, éviter les multiples pièges, résoudre des énigmes et découvrir les trésors cachés. Méfiez vous des ennemis lors de vos pérégrinations, certains sont hors de vos capacités de combat. Les énigmes sont omniprésentes et leur difficulté augmente tout au long de l’histoire. Vous vous y reprendrez à plusieurs fois pour certaines d’entre elles.

J’ai l’impression d’être déjà passé par là ! bon ben je suis perdu

Soyons clair tout de suite ; The Bard’s Tale IV n’ira certainement pas puiser toutes les ressources graphiques de votre console. J’ai eu l’impression de revenir aux début de la PS3. Et puis je me suis dit que si le but était de faire le lien entre les épisodes des années 80 et notre monde moderne, alors le pari est réussi.

Musicalement il est parfait. On ferme les yeux et on se retrouve immédiatement dans un univers celtique empli de fées, d’elfes et de magiciens. L’histoire est prenante et les énigmes vous feront passer un agréable moment. L’humour est bien présent aussi et ça donne une touche très agréable. Il comblera les « rétro fans » et pour cela je remercie encore une fois Koch Média qui est toujours capable de nous dégoter des jeux à part. j’ai eu une grosse pensée pour un certain Pierrot, en jouant à ce jeu un MJ remarquable aussi barré que le barde du jeu.

Je le note 7 pouces sur 10

Je vous laisse sur deux vidéos, une du game play et le trailer du jeux :

 

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